Le Parfum
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Le Parfum
Alors voila,j'ai vu Le parfum de Tom Tykwer.
Ayant lu le livre,ce livre etant dans ma liste de romans cultes,j'avais evidemment des doutes quant à sa version cinematographique.
Je dois dire que j'ai ete agreablement surprise.
Le premier point,et le meilleur à mon humble avis est Ben Wishaw.Je ne le connaissais que vaguement,il irradie dans le role de Grenouille.Il est d'une etrangeté,d'une intensité dans un role qui ne laisse finalement que peu de place aux sentiments.Et ça l'est : il ressemble à un animal,prenant peu à peu conscience de ce qu'il est,de ce qu'il cherche.Car Grenouille se cherche,cherche l'amour.Inconsciamment du moins.Ce n'etait que frolé dans le roman,Tykwer a choisi cette voie,et je le respecte.
Certains ont crié à l'heresie,en voyant que l'acteur n'est pas si laid que Suskind le decrivait.J'aurai crier avec les loups egalement,si finalement,cette prise de position n'etait pas si comprehensible.Grenouille est une sorte de fantome.Son aspect repoussant est vite oublié par son absence d'odeurs,qui fait qu'on ne leremarque pas,malgré cette laideur (qui elle,se doit d'etre remarquable).Aussi,prendre un acteur ni trop laid,ni trop beau pour ce role est parfait/Il est inodore et sans presence.
Les couleurs sont magnifiques.Ternes àParis,elles s'embelissent au fur et à mesure que le film avance : des teintes mauves lorsqu'on arrive à Grasse,des teintes vertes pour la nature (comme le très beau jeu de cache cache dans le labyrinthe),et la rousseur des victimes,qui fait comme des taches de couleurs.C'est bien simple,on dirait un tableau pre-raphaelite.
Dustin Hoffman cabotine un peu,mais le role excessif de Baldini lui va à ravir.Alan Rickman est parfait comme à son habitude,dans ce role de père faisant tout ce qu'il peut pour sauver la prunelle de ses yeux,en l'occurence,la ravissante Rachel Hurd Wood.Son role,pour ceux qui ont lu le livre,est presque muet...elle est ici une icone de la feminité,le dernier parfum de Grenouille.Cette essence dont il a absolument besoin.
Certaines scènes n'evitent pas le ridicule,mais c'est très peu face à la beauté qui emane du film.Certains ont ri durant la fameuse sequence finale,mais j'aipu entendre des rires nerveux.Le malsain ne plait pas à tout le monde.
Bien sur,le film n'atteint pas la force du roman,mais elle reste une très belle et bonne adaptation.
Un film fascinant,grotesque et raffiné.
Ayant lu le livre,ce livre etant dans ma liste de romans cultes,j'avais evidemment des doutes quant à sa version cinematographique.
Je dois dire que j'ai ete agreablement surprise.
Le premier point,et le meilleur à mon humble avis est Ben Wishaw.Je ne le connaissais que vaguement,il irradie dans le role de Grenouille.Il est d'une etrangeté,d'une intensité dans un role qui ne laisse finalement que peu de place aux sentiments.Et ça l'est : il ressemble à un animal,prenant peu à peu conscience de ce qu'il est,de ce qu'il cherche.Car Grenouille se cherche,cherche l'amour.Inconsciamment du moins.Ce n'etait que frolé dans le roman,Tykwer a choisi cette voie,et je le respecte.
Certains ont crié à l'heresie,en voyant que l'acteur n'est pas si laid que Suskind le decrivait.J'aurai crier avec les loups egalement,si finalement,cette prise de position n'etait pas si comprehensible.Grenouille est une sorte de fantome.Son aspect repoussant est vite oublié par son absence d'odeurs,qui fait qu'on ne leremarque pas,malgré cette laideur (qui elle,se doit d'etre remarquable).Aussi,prendre un acteur ni trop laid,ni trop beau pour ce role est parfait/Il est inodore et sans presence.
Les couleurs sont magnifiques.Ternes àParis,elles s'embelissent au fur et à mesure que le film avance : des teintes mauves lorsqu'on arrive à Grasse,des teintes vertes pour la nature (comme le très beau jeu de cache cache dans le labyrinthe),et la rousseur des victimes,qui fait comme des taches de couleurs.C'est bien simple,on dirait un tableau pre-raphaelite.
Dustin Hoffman cabotine un peu,mais le role excessif de Baldini lui va à ravir.Alan Rickman est parfait comme à son habitude,dans ce role de père faisant tout ce qu'il peut pour sauver la prunelle de ses yeux,en l'occurence,la ravissante Rachel Hurd Wood.Son role,pour ceux qui ont lu le livre,est presque muet...elle est ici une icone de la feminité,le dernier parfum de Grenouille.Cette essence dont il a absolument besoin.
Certaines scènes n'evitent pas le ridicule,mais c'est très peu face à la beauté qui emane du film.Certains ont ri durant la fameuse sequence finale,mais j'aipu entendre des rires nerveux.Le malsain ne plait pas à tout le monde.
Bien sur,le film n'atteint pas la force du roman,mais elle reste une très belle et bonne adaptation.
Un film fascinant,grotesque et raffiné.
Winifred Sanderson- sous- programme
- Nombre de messages : 247
Localisation : Salem
Date d'inscription : 29/08/2006
Re: Le Parfum
Ca y est on l'a vu!!!!!!!Winifred avait raison!!!!!extra ce film!!!!!très très bien joué ,superbes textes,beaux décors,ils suivent bien le livre!!!!vraiment très très bien!!!!!!!!je le conseille a tout le monde!!!
Trinity- Admin
- Nombre de messages : 1047
Age : 51
Localisation : Zion
Date d'inscription : 18/05/2006
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